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ARIEL ELIZONDO LIZARRAGA

Ariel Elizondo Lizarraga est un artiste espagnol né en 1968 à Bruxelles (Belgique), d’un père originaire de Bilbao et d’une mère peintre, de Navarre.

Il a étudié́ les Beaux-Arts en Belgique avant de s’installer en Espagne avec sa famille. C’est en Navarre qu’il crée une entreprise familiale dédiée à la pierre naturelle. Il effectue de nombreux voyages dans des carrières du monde entier et collabore avec de grands noms de l’architecture dans le cadre de projets d’envergure. Puis l’aventure s’arrête et après 2008, Ariel change de vie et décide de consacrer son énergie à sa passion artistique. Il s’installe à San Sébastian et commence à travailler la pierre et l’acier. La pierre est comme une évidence : il a développé une connaissance et une relation intimes avec ce matériau dès l’enfance et dans les carrières familiales.  L’acier vient des chantiers navals, de Bilbao et ce sont là les origines paternelles qui s’expriment. Dans ses carrières, il observe et contemple les formations pétrographiques, leur composition, leurs couleurs, leurs textures, leurs formes…, la rencontre avec la matière commence : il dialogue avec elle, la touche et la caresse…, elle lui transmet son énergie et il transmet la sienne…. Il dialogue avec l’univers, lui demande la permission d’emporter la pierre : alors commence le processus créatif……

 

Ariel Elizondo - Galerie Barsacq

Dans le village de sa mère en Navarre, Tafalla, en plein air, il crée et réalise ses rêves. Il courbe et plie l’acier, utilisant la seule force de ses bras et de son esprit. Il finalise ensuite ses œuvres, assemblant la pierre et l’acier dans son atelier de Bera de Bidasoa au cœur du pays basque.

Dans ses sculptures, en filiation directe avec la riche tradition de l’école de sculpture basque (Chillida, Oteiza, Mendiburu, etc.) Ariel exprime une vision personnelle, symbolique et intemporelle : « Dans la pierre s’imprime le passage du temps…, la terre mère ; le fer, également d’origine minérale, exprime le mouvement, le mouvement humain…, le moment exact dans le passage du temps…, et c’est à travers ses courbures que j’exprime nos moments les plus amoureux…, rapides,…, tragiques ou répétitifs… tragique ou répétitif… et la vie continue… car l’acier poursuit son chemin… …. »

C’est un art moderne et actuel parce qu’il plonge ses racines dans le primaire et l’ancestral pour se projeter dans ce futur incertain qui nous effraie parfois et nous défie toujours, un art qui avec des éléments très ethniques parvient à s’élever à un langage universel ».

A.Delgado (Critique d’art)